ecrivain français

quand un écrivain Sénecte questionne un écrivain Ternoise

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quelques réponses sur impression numérique tirage des livres en papier
– Vous ne soutenez pas vraiment les sites d’impression à la demande. Pourquoi ?
– L’impression numérique est un formidable outil, un progrès très appréciable par rapport à l’offset : elle permet d’imprimer peu à un faible coût. Mais cette impression à la commande, à la vente, enferme l’auteur dans un système inapproprié à la distribution même restreinte du livre. Quand on édite un livre, il est nécessaire d’en donner aux journalistes pour qu’ils en parlent, aux prix littéraires… Un stock est indispensable pour participer aux salons du livre. Et comment effectuer un dépôt légal sans livre ? Imprimer une centaine d’exemplaires est nettement plus cohérent, et au final, le coût sera nettement moindre. Qui plus est ces impressions à la demande sont plombées par des frais d’envoi qui rendent le prix rapidement prohibitif. Les parents, les amis, achètent parfois… mais on ne se crée pas un lectorat ainsi. Avec un bon outil, l’impression numérique, on peut se retrouver dans une impasse !

– Quel est le tirage de vos livres en papier ?
– De 1000 à 3500. Pour 1000, désormais le numérique et l’offset sont presque au même prix.

– Les journalistes sont désormais réceptifs aux écrivains du net, non ?
– Ils peuvent, parfois, s’ils ont besoin d’un exemple, utiliser l’auteur qui arrivera en tête lors d’une recherche sur google, mais de là à appréhender véritablement un parcours… j’ai de sérieux doutes…

– Vous regrettez parfois que « Le guide de l’auto-édition numérique en France » reste votre meilleure vente, malgré romans et autres essais.
– Hé oui, les internautes préfèrent essayer de suivre ma voie plutôt que de lire mes romans. Mon rôle se limite peut-être à raconter et expliquer !

– Vos pièces de théâtre ?
– Elles sont parfois jouées. Elles se vendent aussi parfois. Surtout les pièces pour troupes d’enfants ou de femmes. Ce qui me surprend aussi : les secrets de maître Pierre, monté une seule fois, mériterait sûrement un meilleur sort !

– La chanson ?
– Les auteurs français payent les conséquences de décennies où sacem et majors ont avancé main dans la main au bénéfice d’une minorité. Au point que la sacem devient un problème alors qu’elle devrait apporter des solutions. Le décalage entre le Conseil d’Administration, où se prennent les décisions, et la réalité des membres de base, devient insupportable. Mais une oligarchie a su se réserver l’accès à ce Conseil d’Administration et la majorité semble incapable de se mobiliser contre cette absence de démocratie. Sûrement le sujet d’un prochain livre !

Sénecte dans Publier en autopublication Kindle Amazon ou être auteur éditeur distribué sur Amazon et ailleurs ?




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- le 18 mai 2012 à 17 : 23
par Sénecte : quand un écrivain rencontre un écrivain...



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